dimanche 25 mai 2008

Une industrie très juteuse !




Abordons aujourd'hui un sujet assez tabou dans notre société : la pornographie.

Ce qu'il faut savoir sur ce sujet, c'est qu'il s'agit d'une industrie très florissante, particulièrement aux USA où elle rapporte plusieurs milliards de dollars par an.

Les salaires des acteurs sont très variables, selon leur renommée, le pays de production, ... Néanmoins, il est possible de retirer certaines tendances. De manière générale, l'industrie du porno est l'un des rares secteurs où la discrimination salariale n'est pas en défaveur des femmes. Les hommes toucheraient en effet environ la moitié du salaire de leurs partenaires féminines, soit entre 300 et 1200$ par scène, selon la renommée, et en comptant le fait qu'une scène peut prendre jusqu'à 10 heures de tournage. Par-contre, avertit un producteur célèbre, ils doivent être capable d'aller jusqu'au bout, c'est à dire éjaculer face à la caméra. Sinon, ils ne seront pas payés. Dans ce salaire, il faut aussi compter les frais de dépistage MST, à charge des acteurs, soit environ 70$.

Par-contre, à savoir si les actrices sont payées en liquide, ça je n'en sais foutre rien !

La pornographie est un des secteurs les plus rentables d'internet. Voici un petit passage d'un article de Wikipedia :

  • Les analystes spécialistes du commerce sur l'Internet estiment qu’un site pornographique peut gagner entre 10 000 et 15 000 dollars chaque jour. Certains des plus anciens sites ont des revenus de presque 2 millions de dollars par mois.
  • Les internautes ont dépensé près de 1 milliard de dollars pour accéder à des sites pornographiques en 1998 ! ( ndlr : soit deux fois le PIB de la république du Libéria)
  • En 1998, il y avait plus de 100 000 sites pornographiques commerciaux et 200 nouveaux sites apparaissaient quotidiennement.
  • Sur 57 millions d’américains accédant à Internet, près de la moitié consultent des sites pornographiques pendant 1 à 10 heures par semaine.
Et comme a dit un jour Jean-Claude Van Damme : "La drogue, c’est comme quand tu close your eyes et que tu traverses la rue…"

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